Nouakchott 11/10/2006

Publié le par Francois-Xavier De Ruydts

NEWS:

  • Plein de photos supplémentaires dans Mauritanie
  • Même chose dans Maroc très prochainement
  • Peut être un jour des vidéos... a suivre

 


 

Il est de ces lieux dont le nom berce nos rêves depuis toujours sans que l’on n’ait jamais su dire pourquoi. Quoi que je n’en connaisse rien, la ville de Nouakchott m’a toujours intrigué. Pourquoi ? Ce port au milieu du désert, ce nom qui claque sous le palais… Le charme des lieux rêvés s’estompe souvent bien vite une fois qu’on y a posé les pieds. Toutefois, une fois passée la première déception, un endroit doit toujours s’adopter et je dois dire que je crois bien y être arrivé ici. Flâner dans les rues, s’arrêter, discuter, rentrer dans une boutique, puis l’autre, s’asseoir par terre et regarder les gens vivre. Au premier passage on vous dévisage, au second vous êtes d’ici et on vous salue amicalement. Même une demi journée de marche dans une chaleur étouffante à la recherche d’ambassades qui n’existent en fait pas n’a pas réussi à entamer la quiétude que je ressens ici.

 

 Mais cet endroit secret, cette ville qui m’interpelle, j’ai fini par la reconnaître à 5h de l’après-midi dans le port de pêche, quand les marins mettent pied à terre pour venir vendre les prises du jour. Eclatement de couleurs, effusion de senteurs, les pirogues s’élancent sur le sable, chargées de poisson. Les pêcheurs lancent les caissent à terre tandis que les femmes marchandent déjà le prix avec les acheteurs. Plus tard, quelques pêcheurs satisfaits de leur journée somnolent sur les filets entassés, les mules se battent avec le sable pour charrier les dernières charrettes de poisson. On range, on répare, on tisse, la plage se vide doucement jusqu’au lendemain matin où tout recommence. Se fondre dans cette masse mouvante apporte un jouissif sentiment d’appartenance.

 

 Mais depuis Laayoune, la route fut bien longue jusqu’à Nouakchott. Il suffit de regarder une carte du monde pour voir que cette route n’est que désert et désolation. Les 6 jours dans le Sahara Occidental n’ont pas été une expérience facile. Le pays est dur et sec comme ses habitants, sable et cailloux, platitude désespérante, rien à entendre, rien à voir, pas même une colline pour distraire le regard. Quentin Moreau m’a envoyé une phrase d’Ella Maillart qui résume bien l’état d’esprit dans lequel on se retrouve en de telles épreuves : «Grandiose
désolation. Comme en mer, la monotonie donne un relief extraordinaire aux moindres événements. »

Un fort vent de dos m’a heureusement été de grand secours à tel point que j’ai plusieurs jours de suite dépassé les 200 km/J. L’histoire a pris une toute autre tournure à 100 km au Sud de Dakhla grâce à cette rencontre hollywoodienne avec le cycliste suisse allemand dont j’ai déjà parlé et qui est depuis devenu un ami. Adrian est parti de Bern il y a 5 mois, son objectif : Cape Town en Afrique du Sud. Il ne s’est pas donné de limites de temps, il s’arrête où bon lui semble, au fil des rencontres, des découvertes… C’est lui qui m’a embarqué dans cette histoire de train minier à Nouadhibou (Mauritanie). La gare passagers de Nouadhibou est un bloc de béton au milieu de nulle part et pas plus grand qu’un camion de poisson, une petite vie s’y est installée. Quelques micro-boutiques tenues par des femmes en boubou jouxtent un homme assis par terre à faire le thé pour les voyageurs, un autre est en train de prier au milieu de la foule… L’endroit fourmille de toutes sortes de voyageurs avec qui nous avons pris plaisir à discuter tout en attendant le train qui, fidèle à son continent, a eu plus de 5h de retard. La nuit dans un wagon de minerai fut plus que mouvementée, et au sens propre du terme. Nous avions choisi les seul sur 3km de train dont les roues étaient mal équilibrées, dépassé les 50 km/h une vibration infernale nous ballottait à tel point qu’il était impossible de se tenir debout, et assis, les fesses étaient râpées jusqu’à l’os en moins de 5 minutes. Arrivés à Choûm au lever du jour, épuisés, nous avons passé le journée à somnoler dans la petite ferme d’une famille qui nous accueillit comme si nous étions prévus au programme, tout naturellement. Nous les avons quittés à 22h car notre train repartait déjà, chargé cette fois-ci de tonnes de minerai de fer. Le trajet retour fut, contrairement à l’aller, un vrai régal. Allongés entre deux tas de minerai, nous avons passé une nuit douce et agréable, rythmée par le « tac – tac » des rails. En se regardant au réveil, nous avons tous les deux éclaté de rire en voyant le visage de l’autre, noir de poussière. En une nuit nous étions devenus de vrais Mauritaniens, à tel point que l’un d’eux se mit à me parler en arabe croyant que j’étais l’un des leurs.

 

 Les 4 jours de route entre Nouadhibou et Nouakchott ne furent pas des plus faciles. Casses, maladie (mas moi maman, ne t’inquiète pas), vent, beaucoup de vent. Et quand les yeux pleurent, que le zoom de l’appareil photo commence à faire « crac – crac » et que la chaîne du vélo n’en finit plus de faire « crouic – crouic » on finit par se dire que là, vraiment, ce vent de sable commence à être de trop. Mais comme pour tout, on s’y fait.

Tout doucement, les cailloux ont fini par faire place au sable blanc, puis le sable blanc au sable orange, les dunes ont grandi, aussi bien que les arbustes pour finalement nous offrir, sur les 100 derniers km, un paysage simplement fascinant.

 

 Nous sommes actuellement dans une auberge bien agréable en périphérie de Nouakchott. Je me repose, je prends des photos, je discute, je visite. Petit break réparateur en somme. Prochaine étape : St Louis, sur la côte sénégalaise. Et puis peut être Dakar, ou pas, le futur nous le dira…

 


 

Ce que j’ai compris de l’Islam:

 

 Lentement, je quitte le monde de l’Islam pour me diriger vers des peuples aux croyances plus hétéroclites, le moment me paraît donc bien choisi pour faire le point sur ce que j’en ai compris. Maintes fois j’ai eu le temps d’en discuter avec les rencontres de fortune, et souvent durant de longues heures. Mes connaissances en la matière ne sont que très faibles mais, toutefois, de nombreuses redondances dans les dires de mes interlocuteurs me permettent de tirer certaines conclusions objectives sur la manière dont le peuple vit sa foi.

 

 Allah est tout puissant… c’est indéniable, ici la culture est totalement indissociable de la religion qui prend une place infiniment plus grande dans la vie de chacun que pour un simple Chrétien par exemple. Tout ici est fait pour Allah, par Allah, par crainte d’Allah. Il est donc bien important de comprendre que la manière dont un homme interprète le Coran influencera fondamentalement son comportement social. La clé de voûte du comportement d’un Musulman est le jugement qu’Allah lui portera après sa mort. Si tu as fait le bien dans ta vie, tu iras au paradis, si tu as fait le mal tu iras en enfer. La Bible soutient le même langage mais la différence est que les Catholiques y apportent une toute autre importance. Tout Musulman est totalement persuadé de ce fait, c’est indiscutable, c’est le fondement même de la vie. L’interprétation du bien et du mal est également à peu près identique à la nôtre, ne vole pas, ne tue pas, ne commets pas d’adultère… Mais l’Islam est aussi une religion d’impératifs et d’interdits, beaucoup plus que n’importe quelle autre, tu dois aller à la mosquée, tu dois prier X fois par jour, tu dois porter le foulard si tu es mariée, tu dois jeûner pendant le ramada… et il est évident pour chacun que l’homme qui ne répond pas à ces impératifs ira en enfer.

 

 A priori, la logique peut paraître plutôt bonne puisqu’elle pousse chacun à faire le bien, mais il faut en parler avec un Musulman pour en comprendre les implications qui, jusqu’à maintenant ne m’ont pas encore convaincues.

 

 Sur la route de Dakhla, un jeune homme m’accueillit dans le pompe à essence qu’il tenait avec 5 autres personnes. Après prise de contact autour du thé, il se lanca vite dans un discours qui donnait plus ou moins ceci : « … L’Islam est la meilleure et la plus grande religion, si tu n’as pas compris ceci, tu es sur le mauvais chemin et puisque tu n’es pas Musulman c’est que tu te trompes et Allah dit que tu iras en enfer pour cela (en effet le Coran stipule que toute personne qui ne croit pas en Allah ira en enfer sans jugement). C’est la meilleure religion puisqu’elle pousse les gens à faire le bien et puisque personne ne veut aller en enfer, tout le mode tente de faire le bien…. » Don disours était tellement sans détour que je n’eus pas la force de tenter d’y apporter quelque nuance. Le lendemain matin, de bonne heure, je rejoignis mon vélo. Plus de montre ! On m’avait volé la montre qui était fixée à mon guidon. J’ai presque rigolé en pensant au discours de la veille. Encore un qui ira en enfer ?

 

 Quelques jours plus tard, à Choûm (Mauritanie), un homme tenta encore de me faire comprendre cette logique implacable. « Si tu es Musulman tu ne peux que faire le bien puisque c’est la volonté d’Allah et que tout le monde suit la volonté d’Allah. » Je lui demandai alors s’il n’était pas possible que les gens fassent le bien autour d’eux simplement par envie de rendre leur prochain heureux et pas seuilement parce que leur Dieu le leur a demandé. Il me répondit que les gens qui agissent comme ça sont montrés du doigt. Il utilisa un adjectif en arabe qui doit probablement correspondre à « hypocrites ». Depuis, chaque fois qu’un Musulman m’offre le thé, je ne peux m’empêcher de me dire que ce n’est pas pour me faire plaisir qu’il fait cela mais plutôt pour ne pas aller en enfer.

 

 Ces deux discours m’ont perturbé et depuis je ne peux m’empêcher d’avoir quelques lourdes appréhensions. Les deux mots qui me viennent à l’esprit sont hypocrisie et intolérance et c’est exactement sur cela que se basait une bonne part de l’idéologie Nazi. Je prie ostensiblement pour que  tout le monde voie bien que je suis sur le bon chemin et ceux qui ne font pas comme moi je les rejette parce qu’ils ont tort. L’égoïsme a sans doute bien sa place aussi. Je fais plaisir à mon prochain mais ce n’est absolument pas pour lui que je le fais mais pour que moi je n’aille pas en enfer.

 

 Jusqu’à maintenant, je tire comme conclusion qu’une religion aussi répressive, exigeante et totalitaire ne laisse plus aux gens la liberté de se poser la question du « pourquoi ». Pourquoi Allah me demande-t-il cela ? Pourquoi dois-je être bon avec mon prochain ? Je ne crois pas qu’on puisse faire les choses correctement si l’on n’a pas la liberté de pouvoir en comprendre le fondement.

 

 Autre chose. Je suis bien forcé de constater que le guidon de mon vélo est complètement nu alors qu’il comportait au départ un phare, un compteur, une montre… Tous mes ustensiles m’on été volé les uns après les autres… Je ne veux pas jeter la pierre aux Arabes car la pauvreté y est certainement pour beaucoup, la question que je me pose est plutôt la suivante : Comment un homme aussi pieux, aussi proche de son dieu et craignant tellement son jugement ose t’il encore se permettre si impunément de commettre un péché aussi flagrant que le vol ? Tous ces gens iront-ils en enfer ? A cela on me répond que le jugement d’Allah est comme une balance, on pèse le bon et le mal et c’est le plus lourd qui l’emporte. Pour pouvoir voler l’étranger tout en restant dans les grâces de mon dieu suffirait-il donc que je l’invite ensuite à ma table ?

 

 Dans le peuple Arabe, il y a bien quelques électrons libres, des non croyants. De ceux que j’ai rencontrés, tous tiennent le même discours : « La religion est l’opium du peuple.»(Karl Marx) L’opium qui endort l’esprit et diminue la clairvoyance. Et c’est ici que je veux en finir. Dieu est un berger et ses brebis sont satisfaites parce qu’on leur dit où aller. Mais ne se comporteraient-elles pas mieux si on leur laissait le jugement de ce qui est bon et n’est pas bon de faire ?

 

 La réflexion reste en suspens (quoi que les réactions soient les bien venues), elle reprendra dans 6 mois de l’autre côté de la terre avec une nouvelle entrée en pays musulman.

 

Publié dans Mauritanie

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G
Bonjour et merci de faire partager votre aventure.    J'ai ressenti le besoin de réagir à cet article, qui bien qu'ayant le mérite d'exprimer vos réactions à chaud, m'a néanmoins gêné lors de certains passages. J'espère donner à mon commentaire une teneur plus constructive que critique. L'objectivité est un leurre et je crois qu'il faut avoir la modestie de reconnaitre que la connaissance d'un pays que l'on retire d'un voyage tel que le votre est malheureusement très partielle, voir infinitésimale,-ce qui n'empêche pas que l'on en retire une expérience humaine très riche-. Ainsi, même en rencontrant 1000 personnes lors de la traversée d'un pays, que peut on conclure d'objectif? On vous a dérobé votre montre de vélo, mais supposons que la même mésaventure arrive à un touriste japonais dans le quartier latin à Paris par exemple, trouveriez vous objectif de qualifier tous les francais de chrétiens hypocrite? un amalgame évident me gêne ici. D'autre part, vous mettez en évidence le paradoxe entre religion et comportement humain, mais connaissez vous sur terre un seul peuple qui applique parfaitement  les préceptes de la religion en laquelle il croit? Nous sommes ici en plein fait humain qui par excellence n'a jamais prétendu à la perfection. Je vis en Asie, et je puis vous dire la surprise des gens ici par rapport à la manière don t nous avons d'envoyer vivre nos "anciens" dans des maisons de retraite. Un de mes exemples favoris à ce propos est le peuple Na qui vit au Yunnan en chine, chez eux le mot "mariage" n'existe pas, ils hommes et les femmes connaissent des formes d'unions libres, durant en moyenne 3 mois, dans cette société matrilinéaires (où ce sont les femmes qui transmettent leur nom et leur héritages à lleurs filles), les femmes peuvent recevoir plusieurs hommmes au cours d'une même nuit: on peut s'imaginer combien notre mariage chrétien pourrait sembler "fermé, bizarre, aliénant ou je ne sais quoi", en tout cas, il est pasionnant de se confronter à des faits sont situés hors de nos catégories culturelles ou de notre cadre de raisonnement.Je crois qu'il ne faut jamais oublier que nous vivons dans des pays ou la séparation de l'église et de l'état, de la science et de la religion a eu lieu, mais cela n'est pas le cas pour la majorité des peuples de la planète. La religion fournit un dogme, un système de pensée, elle sécrète la la culture. Les systèmes culturels quels qu'ils soient ne peuvent se définir qu'eux même, ou par différence par rapport aux autres, il est illogique de chercher à projetter nos notions chrétiennes (latente même chez les plus agnostiques d'entre nous) chez d'autres. Je trouve  maladroit, dangeureux , injuste et faux d'associer dans un même paragraphe les mots  musulmans et idéologie nazie, vous comparez là une idéologie politique avec un dogme religieux. Il s'agit là d'une idée malheureusement en vogue depuis les événements du 11 septembre. Moi qui suis plus proche des musulmans d'Indonésie, ne suis pas en face d'un même Islam, mais cette culture immense mérite mieux que des préjugés tirés d'observations ponctuelles, n'oubliez pas qu'en publiant un site internet (que je trouve très construit), vous utilisez une chance que n'ont pas la majorité des gens que vous avez pu rencontrer lors de votre périple.Bien que je me consacre en fait à d'autres cultures, je compte toutefois parmi mes livres de chevets les bouquins de théodore Monod, ainsi que le Coran traduit de Youssef Sedik, chercheur musulman dont nous aurions du mal à égaler l'ouverture d'esprit en Occident, pour précision, il a proposé après de longues recherches , une version originale du Coran, tel qu'il était avant que les écoles successives n'y ajoutent des éléments plus ''contraignant" , du Coran actuel.bons voyages! cordialementgreg.g
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R
<br /> Salut cousin !<br /> Après avoir eu des nouvelles de toi qui me sont arrivées par bribes via mon père, je me suis décidée à aller découvrir le site de tes aventures à mon retour de congé (durant lequel je n’avais pas accès à internet).<br /> J’ai dévoré le récit de ton périple ! C’est palpitant, et tu as l’air de vivre ton parcours (avec ses déboires et ses joies, ses rencontres bonnes ou mauvaises…) avec beaucoup de sagesse et de philosophie … c’est magnifique et courageux d’aller jusqu’au bout de ton rêve aussi fou soit-il ! Je suis admirative devant ton courage !<br /> Il m’arrive tout le temps de me penser " tient, F-X doit être en train de se coucher " ou " tient, j’espère que la journée a été bonne pour lui " ou encore " quand aura-t-on encore de ses nouvelles ? ".<br /> C’est fou de se dire que c’est alors que tu es au bout du monde que je ne cesse de penser à toi, et que finalement, c’est depuis que tu es si loin que j’ai l’impression d’apprendre à te connaître mieux…<br /> C’est que comme tu le dis, le vécu est tellement intense qu’on en va à l’essentiel, et que la vie prend plus de sens, que les choses ont plus de goût…et qu’on ressent le besoin tout partager avec les autres.<br /> Je me réjouis d’avoir de tes nouvelles et si mes pensées contribuent à te faire parvenir des ondes positives, alors j’en suis ravie !<br /> Avec tout mon soutien je te souhaite plein de courage (et en tant que maman moi aussi, ne peux m’empêcher de te dire d’être prudent car on tient tous à toi !)<br /> Charlotte<br />
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N
Dis toi bien que l’humilité et la tolérance sont les maîtres mots enseignés dans tous les livres saints. Tu les as appréciées sur cette même route aride et dure qui a fait des hommes qui la longent, ce qu’ils sont. La route c’est le commerce, le troc, la rencontre de l’autre, les chocs culturels et la religion n’est qu’une réponse parmi tant d’autres phénomènes à des problèmes qui dépassent l’individu. Faut se poser les bonnes questions. Si tu veux réellement comprendre les motivations de l’autre tu dois oublier un instant le monde « parfait » d’où tu viens et qui tu es mais surtout donner aussi un peu de toi.  Tu pourrais songer l’espace d’un instant que ta montre rendrait p’tet un môme heureux parce que tout ce que ce gamin aura pu rêver d’avoir du monde occidental, il l’aura vu sur une  télé, à condition qu’il en aie une. Et si jamais celui en face de toi ne sait pas ce que tolérance veut dire, c’est au plus intelligent des deux de trouver la formule pour que rencontre et échange se fassent dans les règles de l’art. Bon vent.
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G
Waw !! Tout d'abord merci pour ton récit qui de jour en jour raconte tes aventures. Je t'avoue que je suis impressionné par tout ce que tu vis là-bas !! Profites bien en tout cas de ton moment de répis à Nouakchott. C'est clair que de temps en temps ça fait du bien de se poser un peu de de voir bouger les gens autour de soi, plutot que d'être en permanance en mouvement soi même.Toute ta réflexion sur la religion musulmane me frappe. Je t'avoue que moi non plus je n'ai jamais eu de grandes connaissances en religion, et encore moins en religions étrangères comme l'Islam et plusieurs de leurs actions m'ont toujours laissées perplexes par rapport à leurs grands discours.Mais malgré ça, (n'étant pas dans ta situation j'ai du mal à me faire une idée) mais tu juges l'Islam sur ces 2 personnes qui avaient des discours totalement déraisonnés. Et quelques part, c'est eux "le peuple" qui est musulman, ce ne sont pas les jeunes tetes sortant de l'université. Ca explique assez bien la différence entre l'Islam qu'on nous explique avec des grandes théories, et ce qui est parfois compris auprès des populations locales qui ne sont pas spécialement bien orientés vers un regard distant et un peu critique vers ses paroles du coran.Mais j'aime pas trop généraliser. C'est dur de se faire une idée lorsqu'on ne connait pas. (je parle pour moi)Sur ce, Fix, je te souhaite encore plein de bonne aventures pour tes prochaines semaine en route vers Dakkar ... si si !! T'as le vent dans le dos, t'es bien parti ;-)Moi je m'en vais organiser le weekend escalade que j'organise pour passeport-aventure demain !! Ca va être cool !! Je le sens ;-)Bonne routeGreg
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M
Cher Fix, Fabuleux récit! Au fil des jours, ta prose s'enrichit. je m'y plonge comme dans un roman avec le plus grand bonheur. Merci de nous faire partager ces moments avec toi. Extraordinaire cette façon que tu as de conclure chaque expérience difficile par un message positif! En t'enrichissant chaque jour de tes pensées et découvertes, tu nous fais tous grandir. Merci aussi pour ça. Superbes photos! Euh,... j'aimerais celles de toi en plus grand! Proficiat pour ton courage! Moral toujours au beau FIX ! Gros bisous, Marianne
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