Pourquoi?

Publié le par Francois-Xavier De Ruydts

Avant le «  pourquoi?», il y a le « quoi?»

Quoi? Le tour du monde à vélo en un an. Bon ok, "tour du monde" c’est peut-être un grand mot… Disons alors qu’on va rouler un peu partout sur la planète pendant un an. Et si vous n’êtes pas encore contents, allez voir la-bas.

Ce qui est sur c’est qu’on ne compte pas toucher à un transport en commun, ni à aucun engin motorisé (qui pue et qui pollue), même la marche à pied sera totalement proscrite (surtout si c’est dans une montée en poussant le vélo) … Quoi ? …Allez d’accord, j’exagère… un peu…

Un vélo ne flottant pas assez bien, on se permettra quand même de prendre un avion ou l’autre pour passer les océans.

Quoi qu’il en soit, la devise du nomade restera toujours : « On ne profite jamais mieux du moment présent que quand on l’a mérité… ». Petite expérience en guise d’exemple : Imaginons qu’il existe un engin de mesure du bonheur, que vous ayez du temps et de l’argent. Faites vous déposer au sommet d’une montagne en hélicoptère, mesurez votre bonheur et redescendez. Refaites ensuite la même mesure mais en escaladant la montagne de vos propres mains…  

Et après le «quoi» il y a encore le « pourquoi pas?»

Oscar Wilde disait "La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamments grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit".

L’idée est partie d’un rêve de petit enfant. Les rêves sont faits pour nous faire rêver, bien sur, mais si aucun n’était réalisé nous n’aurions plus envie de rêver. Parmi plein d’autres, celui-ci a décidé de prendre racine jusqu’à paraître presque réalisable puis à se transformer en projet. Projet personnel d’abord, puis projet partagé, rêve commun. Les rêves commencent à prendre leur plein sens quand ils sont partagés.

Pas besoin de nous prendre pour des fous, la seule folie est de rester là à contempler ses désirs d’évasion sans rien faire.

  • « Mais vous êtes fous ! ! ! »
  • « Peut-être, et vous ? »

 

Et enfin le « Pourquoi ? »

Nous acceptons de répondre à cette bête question mais c’est vraiment par gentillesse hein…

Pourquoi? Et bien pour découvrir la terre, ses cultures, ses habitants, pour rencontrer, pour ouvrir les yeux, pour voir comment vit notre planète en dehors de chez nous, pour ne pas vivre le reste de notre vie dans la bulle de notre confort européen, pour avoir des choses à raconter à nos petits enfants, pour…

Si vous ne comprenez toujours pas, retenez simplement la bonne vieille réponse universelle "parceque" et passez à la rubrique suivante sans plus vous poser de questions.

 

Et aussi « Pourquoi le vélo ? »

Sans aucun doute un des meilleurs moyens de transport pour les voyageurs au long cours. Ecologique, économique, silencieux, pas trop lent, pas trop rapide, on mérite ses kilomètres, facile à réparer, facile à transporter … la liste est encore longue. C’est sutout un moyen de transport humble. Il met le voyageur au même « niveau » que les gens qu’il rencontre, il est plus abordable, plus humain. Que vouloir de mal à une personne qui a fait des milliers de kilomètres à la force de ses jambes pour arriver chez vous ? Le vélo permet aussi de se retrouver « dans la merde ». « Permet », oui, vous avez bien lu. Car ce n’est que quand on est « dans la merde » qu’on commence réellement à aller vers les autres parce qu’on a besoin d’eux, de leur présence, de leur soutient. Jean-Jacques Goldman disait « on a tellement besoin que l’on ait besoin de nous ».

 

Et les études, et la carrière ?

Celle-ci c’est juste pour papa-maman…

Les études ont été bouclées avec succès pour chacun de nous, c’est dèjà une chose de réglée. Pour le reste, il est certain qu’une telle « absence » crée un trou… dans la carrière, dans le CV etc. Ce qui est sur aussi c’est que nous sommes certainement dans la partie de la vie idéale pour réaliser un tel projet. Pas de personnes à charge, pas de carrière interrompue puisque nous sortons des études, pas de dettes à éponger, pas d’enfants à abandonner ou à traîner au bout du monde… la liberté quoi… Une telle entreprise serait bien plus hazardeuse à 40 ans, un/e conjoint/e, des enfants, une carrière et la maison à payer. Alors, si on en rêve tellement de ce voyage, autant le réaliser avant qu’il ne soit trop tard et « out » les éternels regrets de quarantenaire désabusé… Pas vrai ? Autrement-dit, ceux qui nous critiquent encore c’est qu’ils sont jaloux. NA !

Publié dans Le projet

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